Présentation

Les archives du diocèse de Fréjus-Toulon mentionnent que la paroisse fut érigée en 1844, avec pour église principale : l’église Marie Immaculée. Déjà en 1774, Mgr de Lascaris, évêque de Toulon, projetait d’installer une église dans cette banlieue populeuse de Hyères.

Il y avait, selon des documents anciens, un culte qui se célébrait depuis 1542 dans la chapelle saint Vincent, en bord de mer. Cette chapelle confisquée, puis vendue comme bien national en 1789, fut remise en service en 1803 après 1er concordat. Des désagréments majeurs devaient affecter l’édifice.

Ce fut en 1844 qu’on se mit à construire l’église actuelle. Elle fut édifiée sur un terrain donné dans ce but à la commune par monsieur Victor et mademoiselle Louise Peyron. En 1858, on construisait les deux chapelles latérales.

Cette église est située au Nord de l’agglomération. Elle comporte une nef que coupent deux chapelles. La chapelle de gauche est dédiée à la Sainte Vierge Marie, celle de droite à Sainte Marie-Madeleine, patronne de la paroisse. Des fenêtres géminées et la rosace de la façade éclairent toute la nef. Un beau fronton de marbre de Carrare orne l’autel principal qui fait face à l’orgue de renommée mondiale utilisé, outre pour les offices, à des concerts et aux élèves du conservatoire de Toulon.

La façade se présente avec de belles pierres appareillées et un fronton. Son portail auquel on accède par un escalier a un encadrement de pierres supportant un linteau que surmonte un étroit entablement. Jouxtant le chevet s’élève le clocher haut et mince coiffé d’une cage d’horloge originale, constituée d’une légère construction avec toiture, ouverte de fenêtres triples.

En 1881 le maire d’Hyères interdit l’accès à l’église pour des raisons de sécurité ; elle risque de s’effondrer ; de sorte que l’on sera obligé de célébrer Pâques en plein air. Il faudra s’organiser, et en attendant la restauration du bâtiment utiliser avec l’assentiment de la famille Nantas la chapelle sise en leur propriété de Saint Vincent.

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Sous l’impulsion du père Blin en 2010 et l’aimable collaboration de la municipalité, l’église Sainte-Marie-Madeleine est fière d’exposer quelques statues de saints qu’elle vénère régulièrement au moment de leur fête. Elles font partie désormais du patrimoine des paroissiens qui viennent régulièrement les prier et relire le sens de leur vie à leur piédestal.

Sainte Marie-Madeleine

Ier siècle.

Marie de Magdala, sœur de Marthe et de Lazare, pécheresse pardonnée par Jésus, s’attache avec amour à son service. Le soir de la mort du Seigneur, elle se tenait près de la croix avec la Vierge-Marie, Jean et quelques femmes. C’est à elle que Jésus ressuscité apparut en premier dans le tombeau et la chargea d’annoncer sa résurrection aux disciples. Vers le milieu du 1er siècle, fuyant la persécution en Galilée, elle échoua en bateau en Provence. Elle demeura le restant de sa vie à la Sainte-Baume et fut enterrée à Saint Maximin. Le diocèse de Fréjus-Toulon et notre paroisse en particulier reconnaissent en elle leur sainte patronne.

Fête : 22 juillet

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Sainte Catherine d’Alexandrie

IVème siècle ; Vierge et martyre.

Elle est l’une des plus célèbres martyres des premiers siècles. La plus jolie et la plus savante des jeunes filles de l’Empire romain était fiancée mystiquement à la Sagesse éternelle. Son inspiration lui fit écarter avec succès les objections contre la foi des philosophes chargés de la convaincre de la stupidité du christianisme. Elle mourut déchiquetée par quatre roues armées de pointes. Sainte Catherine fut l’une des Voix de sainte Jeanne d’Arc et son culte reste très vivant au monastère situé au pied du Mont Sinaï. Elle est la patronne des philosophes.

Fête : 25 novembre

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Saint Vincent

IVème siècle.

Vincent, diacre de Saragosse, fut mis à mort à Valence (Espagne) avec son évêque Valère en 304 ou 305, après avoir subi la torture. Il offre le modèle accompli du service dans l’Eglise : ministre de l’évêque pour l’offrande du sacrifice et le gouvernement de la communauté, le diacre doit l’accompagner aussi à l’heure suprême du témoignage.

Un parc de notre ville de Carqueiranne porte son nom.

Il est le patron des vignerons.

Fête : 22 janvier

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Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

1873-1897 Docteur de l’Eglise.

Thérèse Martin, devenue au Carmel de Lisieux (Normandie), Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, appelée aussi sainte Thérèse de Lisieux, a réalisé dans sa courte vie le programme que lui traçait son nom de religieuse. Elle a vécu et enseigné la « voie d’enfance » pour aller à Dieu, faite de simplicité et de confiance, mais aussi d’offrande et de sacrifice de soi à l’Amour miséricordieux.

Fête : le 1er octobre

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Saint Louis

Louis IX, Saint Louis, roi de France : 1214-1270.

Époux plein de tendresse, père attentif à élever ses onze enfants, en vrai chrétien, tertiaire franciscain, et surtout chef d’Etat soucieux de justice et de paix.

Pour abriter les reliques de la couronne d’épines de Notre Seigneur, il fait bâtir la Sainte-Chapelle, à Paris. Il participe à la 7ème et à la 8ème Croisades, où il meurt, à Tunis.

Saint Louis est particulièrement honoré en Provence, parce qu’il épousa Marguerite de Provence et parce qu’il organisa la base navale d’Aigues-Mortes, en Provence, pour le départ et le retour des bateaux des Croisés.

Fête : 25 août

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Saint Antoine de Padoue

XIIIe siècle ; Docteur de l’Église.

Antoine naquit à Lisbonne vers 1195.

En 1221, il côtoyait saint François dont il était le disciple. Ses dons exceptionnels de prédicateur le firent envoyer au Maroc, en Sicile, en Italie et en France, où se répandaient les doctrines cathares. Il fonda un couvent à Brive-la-Gaillarde. De retour en Italie, il mourut à Padoue après y avoir prêché le carême en 1231.

Il est le plus souvent représenté avec l’Enfant Jésus (pour l’avoir tenu une nuit entière dans ses bras), le lys de la pureté et le livre de la doctrine catholique.

La tradition le fait invoquer lorsqu’on a perdu ou oublié quelque chose.

Fête : 13 juin

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Sainte Jeanne d’Arc

XIVème siècle ; Vierge et patronne secondaire de la France.

De Domrémy où elle est née en 1412 à Rouen où elle périt sur le bûcher, en 1431, en passant par Orléans qu’elle délivra des Anglais en 1429, et Reims où elle fit sacrer le roi Charles VII (1429), Jeanne d’Arc n’eut d’autre souci que d’obéir à ses Voix, de remplir la mission qu’elle avait reçue de Dieu. Au milieu des flammes, ses dernières paroles furent : Jésus ! Jésus !

Fête : 31 mai

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Notre-Dame

Mère de Dieu et Notre Reine.

Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné. Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère du Verbe incarné, ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen.

Fête : 15 août

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Saint Joseph

Saint Joseph, l’époux de la Vierge Marie, eut pour mission de veiller sur Jésus, dont il était le père adoptif. Le chef de la Sainte Famille de Nazareth poursuit sa tâche paternelle et protectrice dans l’Église.

Il est particulièrement vénéré en Provence à Cotignac où il est apparu à un Berger en 1519 sur le mont Bessillon.

Il est fêté le 19 mars et le 1er mai

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Notre-Dame de Lourdes

Entre le 11 février et le 16 juillet 1858, la Vierge Marie apparaît à Lourdes (Hautes Pyrénées), dans une grotte – la grotte de Massabielle située au bord du Gave – à Bernadette Soubirous. Au cœur du Message qu’Elle lui a transmis, il y a ces paroles : « je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre », et surtout la révélation de son nom : « Je suis l’Immaculée Conception ».

Fête : 11 février

 

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La Vierge et l’Enfant

C’est elle qui, bien en vue en haut du chœur, nous accueille à l’église !

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Sous la direction de Madame Monique PORRE, l’orgue rehausse les célébrations dominicales, les fêtes du calendrier liturgique, et d’autres temps forts : baptêmes, mariages, et sépultures.

Cet instrument fait l’objet de soins tout particuliers, compte tenu de sa qualité.

Construit vers 1960 par Detlef Kleuker (1922-1988) pour l’église luthérienne “Christuskirche” de Beckum en Allemagne, il a été placé à l’église Sainte Marie-Madeleine de Carqueiranne en 1997 sous l’impulsion du père Laurent Garcia, précédemment curé de la paroisse.

Son style est “Néobaroque” avec un bon équilibre entre les claviers : 6 jeux en Pédale, 7 au Positif de dos et 8 au Grand-orgue. Toute la tuyauterie est en métal : étain, étoffe, cuivre et zinc.

Il comporte deux claviers de 56 notes et un pédalier de 30 marches. Les tirants de registres sont placés de part et d’autre de la console en deux rangées (Pédale et G.-O) à gauche et une rangée (Positif de dos) à droite.

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Nous encourageons vivement toutes celles et ceux joyeux de chanter à rejoindre la chorale : le recrutement de nouveaux choristes est permanent. Adressez-vous à Monique PORRE, notre organiste.

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La terre de Carqueiranne gorgée de soleil favorise la production de fleurs, et notamment de la tulipe, fleur emblème de la ville. A l’arrivée du printemps, Carqueiranne se transforme en un vaste champ floral multicolore. Nous remercions les donateurs fournisseurs de fleurs qui participent à la très belle décoration de l’église et ses chapelles.

Pourquoi fleurir en liturgie ?

L’équipe d’art floral se réunit le vendredi matin de 9h à 11h pour préparer le fleurissement de l’église pour les messes de samedi et dimanche. La réalisation de bouquets est effectuée sur place à l’église Sainte Marie-Madeleine.

Nous acceptons toutes les bonnes volontés pour aider cette équipe à réaliser les bouquets et leur mise en place.

Nous vous invitons à contacter Christiane Doublet.